LES THÉRAPIES

Le mot psychothérapie vient du grecque : « soin de l’âme ».

La thérapie va mettre en mots ce qui fait souffrir, libérer et faire apparaître ce qui est parfois enfoui : peurs, traumatismes, mais aussi désirs refoulés, croyances limitantes, vision déformée de soi. Le travail de verbalisation va permettre d’établir des liens entre les symptômes, la face visible de l’iceberg et leurs racines. C’est cette prise de conscience qui va amener le discernement et induire la guérison.

L’approche analytique Jungienne est centrée sur l’être, dans une écoute aimante, bienveillante, de non jugement. C’est cette posture qui va provoquer une ouverture confiante pour oser se dire.

Ce processus va vous transformer pour ne plus subir mais embrasser différemment la vie.

DÉPRESSION, MAL ÊTRE

L’état dépressif est souvent l’expression d’un conflit entre notre être profond, le Soi et notre personnalité sur-adaptée que nous nous sommes construite face au monde. Dans des états de dépression, d’anxiété ou de colère, les pensées automatiques, notre mental, deviennent moins objectif et contribue à maintenir ces états émotifs.

La personne anxieuse a tendance à voir les choses sous un angle très pessimiste plutôt qu’à voir la réalité objective. Ce qui va l’amplifier l’anxiété et l’entraîner dans une spirale négative !

La personne déprimée a tendance à se dévaloriser, elle se perçoit souvent comme inapte, incapable, indésirable ou indigne. Elle peut percevoir le monde extérieur comme dangereux, exigeant ou plein d’obstacles insurmontables et croire que le futur ne réserve que déceptions et malheurs potentiels.

La personne en colère a tendance à se focaliser sur les événements qui l’alimentent.

DÉPENDANCES ET ADDICTIONS

Il s’agit d’une relation de dépendance aliénante envers un produit, toxique ou non ou une personne.

Le terme d’addiction vient d’un mot latin qui signifie « contrainte par corps », dans le sens très précis d’un esclavage relatif à une dette inconsciente.

La dépendance est d’ordre physique équivalente à une peine auto infligée.

La question est : quelle est l’origine de ce sentiment de dette vécu par le patient ?

Quelles sont les carences affectives qui ont amené le sujet à rembourser au prix fort une telle dette ?

Les principales addictions sont : alimentaires (anorexie/boulimie), sexuelles, alcoolémie, tabagisme & diverses drogues, et jeux

DEVENIR PARENT

Nous avons le plus souvent le désir de ne pas reproduire les erreurs commises par nos parents, qui pourtant ont fait de leur mieux.

Et si c’était nos enfants qui nous choisissaient ? Si ce petit être nous percevait dès sa conception? et si notre attitude dés cet instant pouvait être déterminante pour la suite ?

Les travaux de Stanilass Groff, laisse percevoir que le fœtus réagit à son environnement; que la vie intra-utérine pendant ses neufs mois et sa naissance va conditionner ce petit être en devenir. Le fœtus et la mère vivent en symbiose ; pour le fœtus, la mère représente la totalité de son monde. Il vit deux expériences antagonistes. La première d’harmonie et de complémentarité est liée à la nourriture et à la protection qu’apporte le ventre de maman à l’embryon. La seconde, effrayante et douloureuse, est celle de la naissance elle-même. Le souvenir de la lutte dans le canal de la naissance influence le psychisme de la personne et peut influencer son attitude envers le monde et la nature, qu’il faut alors contrôler ou dominer. Il va souffrir au moment de sa naissance : d’abord par la compression de la tête, puis le passage dans le milieu hostile : froid, sonore, éblouissant, rugueux…et les premiers examens, plutôt effrayant après la douce quiétude du ventre de maman.

Dès cette instant, notre façon d’accueillir notre enfant, comme avec l’haptonomie, de lui parler de cœur à cœur, de s’adresser à lui en tant que personne, n’est pas souvent transmis dans notre culture occidentale.

Et pourtant, considérer notre progéniture comme une personne, qui si elle ne peut s’exprimer, ressent et comprend sur un plan non verbal ce qui se passe, le prendre en compte est une véritable opportunité d’accueillir notre enfant à la vie.

Dans les premières années beaucoup de choses vont se jouer, être accompagné durant cette période est d’une aide précieuse. Je vous propose de vous recevoir en couple une fois par mois. Car être parent est une belle aventure quant elle est bien préparée.

THÉRAPIE DE COUPLE

Le couple désire rester ensemble, faire le point et enrichir sa relation.
Le couple envisage de se séparer : ils veulent tenter une psychothérapie « la dernière chance » ou bien leur décision est déjà prise, mais ils désirent préparer et réussir leur séparation, sans trop de perturbations pour eux et leurs enfants.
Le couple est déjà séparé et désire faire le point et régler des problèmes résiduels, affectifs, matériels, familiaux ou sociaux.
L’un des partenaires désire une thérapie de couple l’autre la refuse.

Particularités : Elle ne peut résoudre les problèmes de chacun, elle part de l’ici et maintenant, du ressenti émotionnel profond des deux partenaires.
Je favorise l’expression des besoins de l’un et de l’autre, j’encourage chacun à faire face à ses propres responsabilités, ensemble nous recherchons des pistes de progrès dans la relation. C’est une thérapie d’intervention, qui nécessite de recentrer les échanges autour de la vie actuelle du couple, avec une prise de conscience de son système de communication verbale et non verbale.

LE DEUIL

Il y a plusieurs formes de deuil. On peut perdre un être cher, un membre de sa famille, un ami, un animal de compagnie. Mais aussi, on peut perdre dans le sens séparation, son conjoint, un job, un bien etc.  Le processus de deuil qui va être engagé sera le même quel que soit la situation, du choc de la nouvelle jusqu’à la reconstruction. Qui vit un deuil, se voit aussi d’être confronté à sa propre mort.

Et si la mort n’était qu’une étape vers notre prochaine aventure ?

 

« Reculer devant la mort est une attitude malsaine et anormale qui dépouille la seconde moitié de notre vie de sa finalité »

CG Jung

 

« Savoir que l’on va mourir, ne rend pas la vie moins importante au contraire, elle n’acquiert que plus de valeur. La prise de conscience de notre mortalité éveille en nous le sentiment qu’il est urgent de vivre sa vie avec sagesse »

Marianne Williamson dans son dernier ouvrage « l’âge des miracles »

 

« Apprendre ce qu’est réellement le processus de mort, c’est appréhender le sens de la vie, c’est comprendre le dessein global de nos âmes. »

DR Olivier Chambon
Psychiatre Psychothérapeute

 

L’éclairage des plus grands philosophes, le témoignage de personnes ayant vécu une NDE (NDE, de l’anglais « Near Death Experience », ou EMI, « Expérience de Mort Imminente »), vous aidera à mieux comprendre et à trouver une plus grande sérénité.

Jung fut victime en 1944 d’un infarctus qui l’entraîna aux frontières de la mort, c’est à partir de cette expérience que la notion d’âme ou de Soi devint l’un des piliers de son approche.

Je vous propose de réfléchir sur le sens de la mort, le sens de la vie, de ce qui se joue, et ainsi ne plus en avoir peur lorsqu’elle vient frapper à notre porte, nous offrir sa dernière danse. Etre accompagné dans ces moments de vie, peut vous aider à profiter plus, d’être plus présent dans votre vie, à la vie et à vos proches.